mercredi 30 décembre 2015

Bijou, Bijou....

Kamphaeng Phet, Thailande




J’ai pris mon temps pour dire au revoir à Saigon.

Oui, je sais, on ne dit pas Saigon mais Ho Chi Minh ville, mais moi, ça m’emmerde de l’appeler comme ça. Que diriez-vous si demain on appelait Paris, « François Hollande ville » ou « Nicolas Sarkozy ville » ?
Non, faut être sérieux. Paris restera toujours Paris et par voie de conséquence Saigon restera toujours Saigon.

Bref, après mon séjour au vert dans le delta du Mékong, j’avais prévu trois nuits et deux journées pour visiter la ville et au final, j’y serais bien resté un peu plus. Quelle ville surprenante !
J’y suis arrivé le 24 décembre pour y passer le réveillon de Noël en compagnie de Florent et Mélanie, deux basques bien sympas que j’avais rencontré quelques jours plus tôt à An Binh. Un réveillon dans la rue, dans une ambiance bonne enfant. Un vrai bon moment de partage.

Le lendemain, j’ai consacré une bonne partie de la journée de Noël à la visite des tunnels de « Cu Chi ». Pour faire court, c’est un site historique où les Viet Minh avaient creusés 250 Kilomètres de tunnels pour se cacher, combattre et fuir les soldats américains. Impressionnant ! La visite aurait pu être sympa mais hélas elle a été gâchée par un guide qui confondait information objective et propagande grossière. Un vrai sketch qui a d’ailleurs fini en échange virulent avec un touriste brésilien.
Le reste du temps, je l’ai passé à me promener en ville et j’ai adoré. Il règne dans la cité une atmosphère bien particulière. On sent vivre la ville, on entend les battements de son cœur et je l’ai regardé vivre, admiratif. Une ville en  plein essor qui grandit sans rien renier de son passé.
Mais les meilleures choses ont une fin et mon visa arrivant à expiration le 27 décembre il m’a bien fallu quitter le pays. Je quittais un bijou pour en retrouver un autre et c’est avec un grand sourire que je me posais à Bangkok en fin de matinée.

Avec une certaine émotion je dois le dire, car je revenais sur le sol thaïlandais, un an après l’infarctus qui avait interrompu mon voyage l’année derniere. Petit clin d’œil du destin.

Mais déjà la bouillonnante Bangkok m’emporte. Je ne reste que deux jours ici avant d’entreprendre une remontée vers le nord du pays. Mais deux jours au rythme de cette ville c’est déjà beaucoup. Quelle énergie ! Quelle vie dans cette cité ! Je me laisse emporter. Chinatwon, Wat Pho, les « night market », Silom, Lupini Park, les restaurant ambulants, les étals de fruit..Arghhhhh !!!!!! Vraiment, j’ai beau aimé la campagne, le calme et la tranquillité, là, enchainer comme ça Saigon et Bangkok, çà, c’est que du bonheur !!!!
Pleinement conscient de ma chance, c’est le cœur léger que j’ai quitté la ville. J’ai décidé de le faire tranquillement, en bus. Enfin, le tranquillement, c’est quand on est installé dans le bus parce que avant, ben il faut y arriver à la « bus station ». Un peu de marche, de métro et de moto taxi, tout ça avec une température de 34 degré. Qu’il est lourd ce sac !!!

Destination ? Kamphaeng Phet dans la plaine centrale, environ 350 kilomètres au nord de Bangkok. C’est dans ce gros bourg tranquille que le bus me déposera en début de soirée. C’est d’après le « routard » une ville qui abrite un site archéologique peu fréquenté malgré qu’il soir classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Un endroit tranquille ? Et comment !!!
En descendant du bus, personne n’est venu m’adresser la parole. On ne m’a rien demandé, rien proposé et j’ai traversé la station de bus « normalement ». Puis j’ai pris la direction de la ville à pied avec mes deux sacs. J’avais besoin d’exercice après ces six heures de bus, mais j’ai quand même trouvé ces cinq kilomètres un poil long. Là non plus, durant le trajet jusqu’à la guesthouse, personne ne m’a proposé quoi que ce soit. Les gens me regardaient passer avec le sourire. Je peux vous dire que c’est la première fois que je descends d’un moyen de transport en Asie sans me faire sauter dessus et ça fait tout drôle !

Après une bonne nuit de sommeil, c’est partit pour la visite des sites archéologiques. Peu fréquenté ? Je confirme. Ils le sont. J’ai passé la première heure seul, sans croiser âme qui vive. Ensuite j’ai vu quelques personnes, mais vraiment très peu de monde. Les sites sont pourtant sublimes, mais ils ne sont pas sur les itinéraires touristiques. Tant mieux ! Je les ai eu quasiment pour moi tout seul toute la matinée…

Demain matin, je prends un bus pour Chiang Mai. J’y basculerai de 2015 à 2016. L’occasion pour moi de vous présenter mes vœux  les plus sincères de santé et de bonheur pour l’année qui s’annonce. C’est sans doute très convenu comme formule, j’en conviens, mais que vous souhaiter d’autre que la santé ?

Prenez soins de vous. Et merci la vie J….



Des gens heureux....



Saigon

















Si, si, ça va le faire...



Bangkok.






























5 commentaires:

  1. Salut Michel,

    Ce soir je vais réveillonner chez un ami, bon amateur de pinard, du rouge !
    C'est sûr je penserai à toi et trinquerai à ta santé !
    Je suppose que toi aussi tu vas réussir à passer une bonne soirée, et je te re ferai un mot en 2016.

    Je t'embrasse.

    Claude.

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  2. Et bien nous y voici.
    Je t'envoie tous mes vœux de bonheur même si je sais que tu en connais le chemin...
    Alors que la santé te laisse profiter de toutes les bonnes choses et de tous les
    bons moments que tu sais si bien saisir.
    Au plaisir d'en partager certains.

    Très affectueusement.

    Claude

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  3. Je te lis toujours avec le même plaisir michel��
    Ton voyage,tes commentaires,tes photos sont une véritable source de joie....donner du bonheur aux autres c important.
    Merci et bonne année à toi ��
    Amicalement
    Aline

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