Kandy, Sri Lanka
C’est en mode« léger » que je suis partit à
Sigirya avec Seb, mon compagnon de voyage. Vu que nous avons prévu d’y passé
qu’une nuit, nous avons laissé les gros sacs à dos à Kandy et avons décidé de
faire le voyage en bus. Environ quatre heures de route et un seul changement.
Pour se mettre dans l’ambiance, on s’est d’abord trompé de
bus. Malentendu avec le chauffeur qui allait à Babulla, alors que nous voulions
aller à Dambulla. C’est juste à l’opposé. Mais ce coup-ci j’étais vigilant et
je me suis aperçu en moins d’un kilomètre que nous partions vers le sud.
Descente en urgence et retour en tuktuk à la station de bus ou le bon car nous
attendait prêt à partir. Peu de monde au départ, mais au fur et à mesure qu’on
avance ça se remplit. Ce doit être un Sri Lankais qui a inventé la méthode pour
ranger les sardines dans les boites. En Inde, ils étaient pas mal, mais alors
là, c’est du grand art, du hors concours. On croit le bus plein à craquer tant
les gens sont serrés debout dans l’allée, mais pas du tout. On peut encore y
faire rentrer une bonne trentaine de petits écoliers dans leurs beaux uniformes
tout blancs. C’est sûr, ils ne sont pas bien grands, leur cartables non plus,
mais quand même. Là, je suis vraiment très impressionné !
C’est donc au terme d’un voyage très inconfortable que nous
avons posé le pied à Sigirya. Petit village perdu dans la campagne, mais qui
abrite un célèbre rocher qui attire les touristes du monde entier. Si, si, j’ai
vérifié ! Mais pour l’heure on a faim ! Comme un petit restaurant est
tout à côté, on s’attable. Le patron est sympa et en discutant il nous dit
qu’il est en train de construire une guest house deux kilomètres plus loin en
rase campagne. Deux chambres sont déjà prêtes et il nous propose un hébergement.
On négocie le prix, les petits déjeuners, le prêt de vélo et une fois d’accord
on se rend sur place pour visiter. L’endroit est en pleine nature. Vraiment au
calme. Le propriétaire a construit autour d’un grand arbre deux chambres en
hauteur, dans un style très naturel. C’est sympa y’a pas à dire. Il est en
train de terminer une troisième chambre qui elle est tout en haut de l’arbre.
Nous, c’est celle-là qu’on veut ! Il y a juste le plancher, le toit en
feuille de palme et les balustrades. Le tout est ouvert aux quatre vents, mais
on préfère dormir là, dans l’arbre sur le plancher en bois plutôt que dans un
lit à l’étage en dessous. On finit par tomber d’accord et on déménage un
matelas que l’on pose sur le sol et une moustiquaire que l’on fixe au plafond.
La chambre est prête. On y passera une nuit très tranquille.
Le lendemain matin on est en forme pour aller escalader le
rocher. L’endroit est superbe, mais remplit de touristes. Ils arrivent par bus
entier, visitent et reprennent leur bus en direction d’un autre site ou de leur
hôtel. On grimpe les escaliers à la queue leu leu au rythme de ceux qui sont
devant. Et ça avance pas bien vite…Ça me gâche un peu mon plaisir. Je sais,
c’est une réaction égoïste et tout le monde a le droit de visiter. Mais là,
j’ai l’impression d’être dans le tourisme de masse et je n’aime pas ça. Mais le
site a son charme et je fini par me laisser porter par la magie du lieu.
Après le repas de midi, il est déjà l’heure de repartir vers
Kandi. Je rentre seul. Seb a trouvé qu’une jeune espagnole avait plus de
charme que moi et va rester sur place un jour de plus. Comme je le comprends.
Pour ce qui me concerne, j’ai prévu de bouger un peu plus au sud. L’Adam’s Peak
m’attend. Cinq mille cinq cents marches à gravir pour accéder à son sommet.
C’est tout bon pour moi ça !
Salut Michel, Maïté nous a transmis ton blog et depuis on guette tes messages, d'autant plus intéressés qu'il y a 1 an nous étions au Sri Lanka.... Bon vent et continue tes "billets", nous on adore! Sylvie et Didier
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