Jour 3.
Ce matin il fait froid. Enfin pour ici. Une petite brume
enveloppe le paysage. Je pars tôt, j’ai une longue journée de route et les
infos sur l’état de celle-ci dans la dernière partie du tracé ne sont guère
optimistes. Rapidement le brouillard se dissipe laissant la place à un beau
soleil. J’ai environ 160 kilomètres à faire. Je les fais sans encombre. La
route est parfaite. Elle a dû être refaite récemment. Une nouvelle fois, je
traverse des paysages fabuleux.
J’arrive tôt à Mae Chaen. C’est une petite bourgade assoupie
le long d’un cours d’eau. Pas grand-chose à y faire. Je tourne un peu dans les
environs et fini par dénicher sur le sommet d’une colline, un joli temple en
bois. L’endroit est désert.…
Jour 4.
Dernier jours de mon périple. 130 kilomètre pour rejoindre
la turbulente Chiang Mai.
La route passe à proximité du plus haut sommet de la
Thaïlande. On peut y accéder par la route. Bien sûr, je fais le détour et je ne
le regrette pas. La vue est splendide. On est à 2565 mètres d’altitude. Il fait
frais, mais c’est supportable. Sur la route pendant l’ascension deux stupas ont
été construits et dominent la vallée de Mae Chaen. C’est surprenant de voir de
tels monuments en pleine nature.
Je rejoins Chiang Mai en début d’après-midi. J’ai effectué
814 kilomètres. Je suis plutôt content de moi. Cette boucle dans le nord-ouest
est vraiment sympa. Mais une question me taraude l’esprit. L’extrême nord
est-il aussi beau ?
Chiang Rai.
Le trajet en bus a été rapide et confortable. J’ai en projet
une petite boucle dans le nord du pays à l’endroit où le Myanmar (Birmanie), le
Laos et la Thaïlande se rejoignent. Je retrouve ici le Mékong et je dois dire que
je suis assez impatient de voir ça. La moto est trouvée l’itinéraire est prêt,
y’a plus qu’a !
Le premier jour. Je fille vers la pointe nord du pays et la
frontière birmane. Quelques kilomètres sur une quatre voie, puis j’oblique vers
Mae Solong.
Tout au long de la route, des stands de vente ambulante
proposent des ananas. Ça, c’est le pied ! J’adore, comment résister ? Je sais pas…et en plus ils sont découpés !
Je vais me perdre dans cette région, flirtant avec la
frontière pendant toute la journée. Souvent sur des routes, parfois sur des
pistes, je me laisse guider par mes envies. Je ne sais plus trop ou je suis. A
certain endroits, des militaires
thaïlandais, ont établis des « check point ». Parfois ils me laissent
passer, d’autres fois ils m’invitent à rebrousser chemin. La frontière est
toute proche….
Les paysages sont variés. Beaucoup de cultures. Bananes,
ananas, agrumes, riz, thé, maïs en fonction de la configuration du terrain et
de l’altitude.
Huit heures de moto.
Une bien belle journée. Demain je vais voir le Mékong…
Le deuxième jour.
Enfin je retrouve le Mékong. Je suis à Chiang Saen. C’est
une petite bourgade adorable à l’écart des flux touristiques. Pas grand-chose à
y faire à part savourer le calme en regardant couler le fleuve et flâner autour
du vieux temple. Celui-ci en ruine, est en train d’être entièrement réhabilité.
La construction d’un temple en bois intégrant les ruines de l’ancien est déjà bien
avancée. C’est bien fait et l’édifice à un charme indéniable. Un bien bel
endroit…
Mais l’endroit à voir dans le coin se trouve à Sop Ruak. C’est là, que les trois pays qui composent ce fameux triangle d’or se rejoignent. On peut ainsi d’un seul regard, contempler la Thaïlande, le Myanmar et le Laos. Le lieu est bien sur hautement touristique et je n’y ferais qu’une halte rapide avant de rejoindre Chiang Rai.
Je prends quand même le temps de visiter en chemin le musée de l’opium. Il a été créé par la reine mère au moment où le pays a décidé de développer les cultures de substitutions au pavot. C’est très bien fait et très pédagogique. On y traite bien sur le la culture du pavot, mais aussi de l’histoire grande et petite de cette substance dans la région et dans le monde. Ca ne manque pas d’intérêt et j’ai appris beaucoup de choses à l’occasion de cette visite. Si vous passez dans le coin, c'est à voir !
Chiang Rai. C’est là que je réside depuis quelques jours. Cette petite ville du nord du pays est traversée par la rivière « kok ». La rivière « kok » au pays de l’opium…. Ça ne manque pas d’humour non ?
Je prends quand même le temps de visiter en chemin le musée de l’opium. Il a été créé par la reine mère au moment où le pays a décidé de développer les cultures de substitutions au pavot. C’est très bien fait et très pédagogique. On y traite bien sur le la culture du pavot, mais aussi de l’histoire grande et petite de cette substance dans la région et dans le monde. Ca ne manque pas d’intérêt et j’ai appris beaucoup de choses à l’occasion de cette visite. Si vous passez dans le coin, c'est à voir !
Chiang Rai. C’est là que je réside depuis quelques jours. Cette petite ville du nord du pays est traversée par la rivière « kok ». La rivière « kok » au pays de l’opium…. Ça ne manque pas d’humour non ?
Au centre de la ville on trouve « la tour de l’horloge ». Le monument doré comme une viennoiserie est kitch à souhait. C’est l’œuvre d’un artiste local qui a aussi réalisé un temple à quelques kilomètres au sud. Quand on voit la tour, on n’a qu’une envie, c’est d’aller voir le temple.
Et je n’ai pas été déçu…
Le « White temple » est une espèce d’énorme meringue complétement loufoque, mais absolument fantastique ! Quelle surprise ! Je suis resté abasourdi quelques minutes à regarder le temple. Génial ou navrant ? L’artiste que n’aurait pas renié « Antonio Gaudi » s’est lâché.
Ce temple est en activité et les visiteurs y viennent nombreux. Il y a foule. C'est un vrai succés populaire et tout le monde, y compris les moines, veut être pris en photo avec les créatures fantasques qui hantent les lieux
A la réflexion, je trouve ça génial. L’endroit correspond bien au pays. Il donne le sourire…
Waouh !!!!! on dirait un temple fait de glace !!!!
RépondreSupprimerUne moisson de belles choses! Tu en auras à nous raconter à ton retour, tu reviendras?
RépondreSupprimerEn tout cas, si tu t'arrêtes un moment quelque part, pourquoi ne viendrais-je pas te rejoindre? J'ai bien le droit de rêver, non?
Bises!
quand je serais grande, je serais exploratrice : l'aventure "c'est Extra" !! bises de Mamyté
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